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« Stimulation (bases électrophysiologiques) » : différence entre les versions

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(Page créée avec « Dès le XVIIIe siècle, des expériences ont permis de constater que le muscle cardiaque se contracte lorsqu'un courant de électrique lui est appliqué. En revanche, la compréhension du mécanisme éléctro-physiologique qui sous-tend ce phénomène de « stimulation cardiaque » est plus récente. En 1991, Neher et Sakman développent la méthode du patch clamp qui permet de comprendre les échanges ioniques opérant à l’échelle cellulaire. La cellule... »)
 
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{{Stimulation/Défibrillation}}
Dès le XVIIIe siècle, des expériences ont permis de constater que le muscle cardiaque se contracte lorsqu'un courant de électrique lui est appliqué.  
Dès le XVIIIe siècle, des expériences ont permis de constater que le muscle cardiaque se contracte lorsqu'un courant de électrique lui est appliqué.  


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Cette excitabilité à l’échelle cellulaire explique la réponse de contraction du tissu myocardique lorsqu’on le stimule électriquement.  
Cette excitabilité à l’échelle cellulaire explique la réponse de contraction du tissu myocardique lorsqu’on le stimule électriquement.  


 
== <u>La stimulation unipolaire :</u> ==
<u>La stimulation unipolaire :</u>
 
La stimulation unipolaire est la première forme de stimulation cardiaque à avoir été développée. Dans cette configuration, l’influx électrique est émis entre deux pôles : le boîtier qui correspond au pôle positif (anode) et l’extrémité de la sonde intra-cardiaque qui est le pôle négatif (cathode). Le muscle cardiaque qui se situe entre ces deux pôles est stimulé et se contracte. L’avantage de la stimulation unipolaire est la visibilité des spikes sur l’ECG de surface, l’inconvénient est le risque de capture des structures environnantes telles que le muscle pectoral. La stimulation pectorale est ressentie et gênante pour les patients.
La stimulation unipolaire est la première forme de stimulation cardiaque à avoir été développée. Dans cette configuration, l’influx électrique est émis entre deux pôles : le boîtier qui correspond au pôle positif (anode) et l’extrémité de la sonde intra-cardiaque qui est le pôle négatif (cathode). Le muscle cardiaque qui se situe entre ces deux pôles est stimulé et se contracte. L’avantage de la stimulation unipolaire est la visibilité des spikes sur l’ECG de surface, l’inconvénient est le risque de capture des structures environnantes telles que le muscle pectoral. La stimulation pectorale est ressentie et gênante pour les patients.


 
== <u>La stimulation bipolaire</u> ==
<u>La stimulation bipolaire</u>
 
En stimulation bipolaire, les deux pôles sont très proches et situés à l’extrémité de la sonde intracardiaque. Le muscle cardiaque qui se situe entre ces deux pôles est stimulé et se contracte.
En stimulation bipolaire, les deux pôles sont très proches et situés à l’extrémité de la sonde intracardiaque. Le muscle cardiaque qui se situe entre ces deux pôles est stimulé et se contracte.


L’avantage de la stimulation bipolaire est l’absence de risque de capture pectorale, l’inconvénient est la plus petite taille des spikes sur l’ECG de surface qui demande une lecture plus attentive.
L’avantage de la stimulation bipolaire est l’absence de risque de capture pectorale, l’inconvénient est la plus petite taille des spikes sur l’ECG de surface qui demande une lecture plus attentive.


== <u>Seuil de stimulation :</u> ==
Le seuil de stimulation est la plus petite impulsion électrique capable d’engendrer la propagation d’une dépolarisation. Deux paramètres sont ajustables : la durée d’impulsion (en ms) et la tension (en Volts). Pour une électrode et un patient donnés, plusieurs paramètres sont susceptibles de faire varier le seuil de stimulation. Par exemple, le tonus sympathique diminue le seuil de stimulation alors que le tonus parasympathique l’augmente. Les traitements tels que les anti-arythmiques engendrent une majoration du seuil de stimulation alors que l’ isoprotérénol et les amines le diminuent. Enfin, les désordres électrolytiques modifient le seuil de stimulation de même que l’hypoxie, l’hypercapnie et les variations de pH l’abaissent.  <ref>www.cardiocases.com</ref> <ref>www.e-cardiogram.com</ref>


<u>Seuil de stimulation :</u>
== Références ==
 
Le seuil de stimulation est la plus petite impulsion électrique capable d’engendrer la propagation d’une dépolarisation. Deux paramètres sont ajustables : la durée d’impulsion (en ms) et la tension (en Volts). Pour une électrode et un patient donnés, plusieurs paramètres sont susceptibles de faire varier le seuil de stimulation. Par exemple, le tonus sympathique diminue le seuil de stimulation alors que le tonus parasympathique l’augmente. Les traitements tels que les anti-arythmiques engendrent une majoration du seuil de stimulation alors que l’ isoprotérénol et les amines le diminuent. Enfin, les désordres électrolytiques modifient le seuil de stimulation de même que l’hypoxie, l’hypercapnie et les variations de pH l’abaissent.  <ref>www.cardiocases.com</ref> <ref>www.e-cardiogram.com</ref>
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