ECG et Antiarythmique de classe III
Classification Vaughan Williams (1970) :
Les anti-arythmiques de classe III comprennent principalement trois molécules à savoir Amiodarone, Sotalol et Dronédarone (cette dernière n'étant pas remboursée en France donc très peu utilisée).
Il existe d'autre molécules non commercialisées en Europe (Ibutilide, Dofétilide...)
Mécanisme d'action
Ils ont plusieurs effets sur la cellule myocardique.
Ils provoquent un allongement de la durée des potentiels d'action (PA) et une augmentation des périodes réfractaires (surtout pour les cellules à réponse rapide), via le blocage des canaux potassiques IKR, IKS et/ou IK1.[1]
Caractéristiques ECG
Imprégnation
- Bradycardie sinusale (via l'effet de classe II de l'Amiodarone notamment)
- Allongement modéré du QTc < 500ms
Toxicité
- Trouble conductif de haut grade (BAV, bloc sino-atrial symptomatique)
- Allongement excessif du QTc > 500ms
- Risque rare mais potentiellement mortel de torsade de pointe (moindre avec l'Amiodarone car possède également des activités anti-arythmique de classe Ib, II, IV)