« Arythmies de l'enfant » : différence entre les versions
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I. Les arythmies supraventriculaires | '''I. Les arythmies supraventriculaires''' | ||
# Tachycardies jonctionnelles | # <u>Tachycardies jonctionnelles</u> | ||
Il s'agit des tachycardies supraventriculaires les plus fréquentes chez l'enfant ; il s'agit le plus souvent de tachycardies jonctionnelles par voie accessoire , les tachycardies par réentrée intranodales se révélant plus souvent chez des enfants âgés de plus de 6 ans. | |||
Les tachycardies jonctionnelles par voie accessoire sont fréquentes chez les nouveaux-nés et secondaires à la persistance de voies accessoires.La régression de la voie accessoire survient dans 90% des cas au cours de la première année de vie, bien qu'une récidive surviiendra après l'âge de 9 ans dans 25 à 50 % des cas.Le risque de cardiopathie rythmique est plus fréquent chez les nouveaux-nés et nourrissons du fait de la plus mauvaise réserve contractile du myocarde. | |||
# | La PJRT ( Permanent Junctional Retrograde Tachycardia ) ou tachycardie de Coumel est une tachycardie orthodromique secondaire à une voie accessoire décrémentielle rétrograde le plus souvent de localisation postéroseptale ; les propriétés de ces voies accessores favorisent des épisodes de tachycardies incessantes, à l'origine de cardiopathies rythmiques ( 1ère cause de cardiopathie rythmique chez l'enfant). | ||
La JET est une tachycardie beaucoup plus rare secoindaire à un mécanisme d'automaticité au niveau des voies de conduction atrio-ventriculaires ; on l'observe le plus souvent en post-opératoire de chirurgie cardiaque.De rares formes congénitales idiopathiques peuvent être retrouvées, répondant notamment au traitement par Amiodarone ou Ivabradine. | |||
2<u>. Flutters atriaux</u> | |||
Le flutter atrial représente 15% des tachycardies supraventriculaires du nouveau-né ; il peut être de diagnostic anténatal et idiopathique.Le traitement repose alors sur une réduction soit par antiarythmique soit par cardioversion électrique.En l'absence de cardiopathie sous-jacente, le pronostic est excellent avec très peu de récidives au cours du suivi. | |||
Le flutter atrial peut également survenir dans le cadre de cardiopathies ( par exemple maladie d'Ebstein avec dilatation de l'oreillette droite ) ou en post chirurgie cardiaque , à la faveur de ciactrices atriales chirurgicales. | |||
<u>3. Tachycardies atriales</u> | |||
Les tachycardies atriales ectopiques | |||
Risque de cardiopathie rythmique | |||
Tachycardies atriales multifocales : pathologies respiratories , neurologiques | |||
<u>4. Extrasystoles atriales</u> | |||
Extrêmemnt fréquentes notamment chez le nouveau-né, elles sont le plus souvent liées | |||
'''II.Les arythmies ventriculaires''' | |||
# <u>Extrasystoles ventriculaires</u> | |||
2. <u>Tachycardie ventriculaires</u> | |||
3. <u>Fibrillation ventriculaire</u> |
Version du 24 mars 2023 à 15:56
Les arythmies chez l'enfant ont une prévalence estimée à
I. Les arythmies supraventriculaires
- Tachycardies jonctionnelles
Il s'agit des tachycardies supraventriculaires les plus fréquentes chez l'enfant ; il s'agit le plus souvent de tachycardies jonctionnelles par voie accessoire , les tachycardies par réentrée intranodales se révélant plus souvent chez des enfants âgés de plus de 6 ans.
Les tachycardies jonctionnelles par voie accessoire sont fréquentes chez les nouveaux-nés et secondaires à la persistance de voies accessoires.La régression de la voie accessoire survient dans 90% des cas au cours de la première année de vie, bien qu'une récidive surviiendra après l'âge de 9 ans dans 25 à 50 % des cas.Le risque de cardiopathie rythmique est plus fréquent chez les nouveaux-nés et nourrissons du fait de la plus mauvaise réserve contractile du myocarde.
La PJRT ( Permanent Junctional Retrograde Tachycardia ) ou tachycardie de Coumel est une tachycardie orthodromique secondaire à une voie accessoire décrémentielle rétrograde le plus souvent de localisation postéroseptale ; les propriétés de ces voies accessores favorisent des épisodes de tachycardies incessantes, à l'origine de cardiopathies rythmiques ( 1ère cause de cardiopathie rythmique chez l'enfant).
La JET est une tachycardie beaucoup plus rare secoindaire à un mécanisme d'automaticité au niveau des voies de conduction atrio-ventriculaires ; on l'observe le plus souvent en post-opératoire de chirurgie cardiaque.De rares formes congénitales idiopathiques peuvent être retrouvées, répondant notamment au traitement par Amiodarone ou Ivabradine.
2. Flutters atriaux
Le flutter atrial représente 15% des tachycardies supraventriculaires du nouveau-né ; il peut être de diagnostic anténatal et idiopathique.Le traitement repose alors sur une réduction soit par antiarythmique soit par cardioversion électrique.En l'absence de cardiopathie sous-jacente, le pronostic est excellent avec très peu de récidives au cours du suivi.
Le flutter atrial peut également survenir dans le cadre de cardiopathies ( par exemple maladie d'Ebstein avec dilatation de l'oreillette droite ) ou en post chirurgie cardiaque , à la faveur de ciactrices atriales chirurgicales.
3. Tachycardies atriales
Les tachycardies atriales ectopiques
Risque de cardiopathie rythmique
Tachycardies atriales multifocales : pathologies respiratories , neurologiques
4. Extrasystoles atriales
Extrêmemnt fréquentes notamment chez le nouveau-né, elles sont le plus souvent liées
II.Les arythmies ventriculaires
- Extrasystoles ventriculaires
2. Tachycardie ventriculaires
3. Fibrillation ventriculaire