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« Arythmies de l'enfant » : différence entre les versions

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En cas de tableau de choc cardiogénique, on privilégiera dans un premier temps un contrôle de la fréquence plutôt qu'une restauration systématique du rythme sinusal ; la mise en place d'une assistance circulatoire est parfois nécessaire.
En cas de tableau de choc cardiogénique, on privilégiera dans un premier temps un contrôle de la fréquence plutôt qu'une restauration systématique du rythme sinusal ; la mise en place d'une assistance circulatoire est parfois nécessaire.


Pour les tachycardies chez le nourrisson, un sevrage du traitement (amiodarone souvent) est le plus souvent tenté au bout de 6 à 12 mois. En cas de récidive après l'âge de 1 an, un traitement anti arythmique par bétabloquant, sotalol ou flécaïne peut être proposé (plutôt flécaïne en cas de pre excitatino ventriculaire). Les inhibiteurs claciques sont à éviter avant l'âge de 2 ans (risque de collapsus).
Pour les tachycardies chez le nourrisson, un sevrage du traitement (amiodarone souvent) est le plus souvent tenté au bout de 6 à 12 mois. En cas de récidive après l'âge de 1 an, un traitement anti arythmique par bétabloquant, sotalol ou flécaïne peut être proposé (plutôt flécaïne en cas de pre excitation ventriculaire). Les inhibiteurs calciques sont à éviter avant l'âge de 2 ans (risque de collapsus).


D'après les recommandations, une prise en charge invasive (ablation par cathéter) peut-être proposée en première intention chez les enfants >15kg, plutôt en 2ème intention chez les enfants plus jeunes. Cependant, en fonction de la localisation présumée de la voie accessoire et de la tolérance/efficacité du traitement pharmacologique, l'ablation peut-être être réalisée plus tard pour limiter le risque de complications.
D'après les recommandations, une prise en charge invasive (ablation par cathéter) peut-être proposée en première intention chez les enfants >15kg, plutôt en 2ème intention chez les enfants plus jeunes. Cependant, en fonction de la localisation présumée de la voie accessoire et de la tolérance/efficacité du traitement pharmacologique, l'ablation peut-être être réalisée plus tard pour limiter le risque de complications.
[[Fichier:Image 4 TJ.png|sans_cadre|Tachycardie jonctionnelle chez un nouveau-né|droite|436x436px]]
[[Fichier:Image 4 TJ.png|sans_cadre|Tachycardie jonctionnelle chez un nouveau-né|droite|436x436px]]


==== PJRT (Permanent Junctional Retrograde Tachycardia)====


La PJRT ou tachycardie de Coumel est une tachycardie orthodromique secondaire à une voie accessoire décrémentielle à conduction rétrograde exclusive le plus souvent de localisation postéroseptale, près de l'ostium du sinus coronaire. Les propriétés de ces voies accessoires favorisent des épisodes de tachycardies incessantes, à l'origine parfois de cardiopathies rythmiques.


==== PJRT ( Permanent Junctional Retrograde Tachycardia )====
Elle se traduit sur l'ECG par une tachycardie à QRS fins avec une relation atrio-ventriculaire en 1/1 et un intervalle RP' très long (supérieur au P'R) avec des ondes P' négatives en inférieur.


La PJRT  ou tachycardie de Coumel est une tachycardie orthodromique secondaire à une voie accessoire décrémentielle rétrograde le plus souvent de localisation postéroseptale, près de l'ostium du sinus coronaire ; les propriétés de ces voies accessores favorisent des épisodes de tachycardies incessantes, à l'origine de cardiopathies rythmiques.
La présentation est parfois asymptomatique avec des accès ON/OFF incessants. Elle peut être difficile à contrôler par anti arythmiques et parfois la PJRT peut être ralentie par le traitement pharmacologique sans restaurer un rythme sinusal permanent.


Elle se traduit sur l'ECG par une tachycardie à QRS fins avec une relation atrio-ventriculaire en 1/1 et un intervalle RP' très long ( supérieur au P'R) avec des ondes P' négatives en inférieur.
Une régression spontanée n'est observée que dans 20% des cas. L'ablation par cathéter est le traitement définitif mais la proximité des voies de conduction nodo-hissiennes et de l'artère circonflexe doivent être gardés en tête pour limiter le risque de complications.[[Fichier:Image 55.jpg|droite|sans_cadre|447x447px|PJRT chez une enfant de 5 ans ]]
 
Elle peut être difficile à contrôler par anti arythmiques ; la procédure d'ablation peut être difficile du fait de la proximité des voies de conduction normales et de l'artère circonflexe. Une régression spontanée n'est observée que dans 20% des cas.
[[Fichier:Image 55.jpg|droite|sans_cadre|447x447px|PJRT chez une enfant de 5 ans ]]


==== Tachycardie par réentrée intra-nodale ====
==== Tachycardie par réentrée intra-nodale ====
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Elle se traduit sur l'ECG par une tachycardie à QRS fins à 180-250 bpm avec un intervalle RP' inférieur à 70 ms.
Elle se traduit sur l'ECG par une tachycardie à QRS fins à 180-250 bpm avec un intervalle RP' inférieur à 70 ms.


==== JET ( Junctional ectopic tachycardia) ====
==== JET (Junctional ectopic tachycardia) ====


La JET est une tachycardie beaucoup plus rare secoindaire à un mécanisme d'automaticité au niveau des voies de conduction atrio-ventriculaires ; on l'observe le plus souvent en post-opératoire de chirurgie cardiaque.De rares formes congénitales idiopathiques peuvent être retrouvées, répondant notamment au traitement par Amiodarone ou Ivabradine.
La JET est une tachycardie beaucoup plus rare secondaire à un mécanisme d'automaticité au niveau des voies de conduction nodo-hissiennes ; on l'observe le plus souvent en post-opératoire de chirurgie cardiaque. De rares formes congénitales idiopathiques peuvent être retrouvées, répondant notamment au traitement par Amiodarone ou Ivabradine.




enseignant
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